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Prix Picto de la Jeune Photographie de Mode 2017
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En 2017, le Prix Picto de la Mode voit l'arrivée d'un nouveau partenaire prestigieux, le Palais Galliera, Musée de la mode de la ville de Paris. Par ce partenar iat, Picto Foundation permet également à chacun des lauréats de voir ses oeuvres entrer dans les collections publiques du Palais Galliera.
Pour cette vingtième édition, nos partenaires se sont associés à Picto Foundation pour off rir aux lauréats des dotations de qualité. Nous tenons à remercier nos partenaires institutionnels et privés, le Palais Galliera, la Fondation Louis Roederer , JCDecaux et Exelman ; nos partenaires photos, Lumière llford, Studio Daguerre, le Club des Directeurs Artistiques et Phophot: et nos partenaires presse, Madame Figaro et Fisheye.
La 20éme cérémonie de remise du Prix Picto de la Mode s'est déroulée le lundi 9 octobre au Palais Galliera, Musée de la mode de la ville de Paris.
Un jury présidé par le photographe Paolo Roversi, et composé de personnalités du monde de la photographie, du luxe, de l'art et des médias, s'est réuni quelques heures plus tôt pour choisir les lauréats 2017 parmi 24 portfolios sélectionnés.
Le 1er Prix a été décerné à Pascale Arnaud. Elsa & Johanna et William Waterworth remportent respectivement les deuxième et troisième prix.
LE PREMIER PRIX: PASCALE ARNAUD
Je m'appelle Pascale Arnaud, j'ai 23 ans et je suis originaire d'Aix-en-Provence dans le sud de la France. Passionnée de photographie depuis mes 15 ans, je décide en sortant du bac de passer le concours de l'Ecole des Gobelins. Pour le préparer, j'ai fait deux années de licence d'Arts-Plastiques à la faculté d'Aix-en-Provence. Je suis acceptée aux Gobelins et monte étudier la photographie à Paris. En 2017, je suis diplômée de l'Ecole.
Pratiquant le portrait avec une approche très esthétique depuis mes débuts, je commence alors à me spécialiser dans la photographie de mode. Je fais principalement mes séries en extérieur ou dans des lieux que je trouve esthétiquement intéressants : grandes tours, paysages atypiques lors de voyages… J'aime m'appuyer sur le décor pour faire poser mes modèles et mettre en valeurs les vêtements portés. J'utilise aussi la photographie de mode comme un moyen d'expression plus large. J'aime parler de sujets me tenants à coeur à travers le choix des modèles, de la lumière, des mises en scène.
Dotation du 1er prix:
Le gagnant du Prix Picto de la Mode 2017 remporte la réalisation, en rendez-vous avec un tireur, d'une exposition de 10 à 12 images (valeur: 2000 ,00 € HT). Il se voit offrir une journée de prise de vue en studio par le Studio
Daguerre et gagne l'affichage de ses images dans les espaces publicitaires par JCDecaux.
LE DEUXIEME PRIX: ELSA & JOHANNA
A COUPLE OF THEM
Self-portrait about a system of projection
100 portraits photographiques et 23 portraits vidéos
2014-2016 France - USA
Johanna Benaïnous et Elsa Parra se sont rencontrées à New-York alors qu'elles étaient encore étudiantes. Elles partagèrent rapidement une passion commune et en apparence plutôt banale : observer les passants. Mais là où l'exercice s'arrêtait pour la majorité d'entre nous au plaisir diffus d'un verre partagé entre amis en terrasse, elles décidèrent au contraire d'en faire l'objet d'un travail filmique et photographique d'une rare intensité.
La série A Couple of Them (2014-2016) forme ainsi une sorte de voyage qu'elles entamèrent dans la profondeurs de l'altérité, au travers d'une centaine de portraits photographiques et 23 portraits vidéo qui nous plongent au cœur d'une génération d'adolescents ou de jeunes adultes, garçons et filles, qu'on devine couples, amis, frères et sœurs, cousins peut-être...
La particularité la plus saisissante de ces portraits tient à ce qu'ils sont tous incarnés par les artistes elles-mêmes, chaque cliché nécessitant parfois plusieurs longues journées de travail, jusqu'à entrer entièrement dans ces personnages fictifs et jusqu'à ce que chaque détail de leurs visages, de leurs corps, des vêtements qu'ils portent et de l'environnement qui les accueille ne puisse plus céder sous le poids de notre capacité à démonter ces images. Chacune d'elles, au contraire, agit comme une histoire vécue dont chaque mot semble être prononcé par un détail de ce qui entre dans le cadre, comme si la méticulosité de Pérec, lorsqu'il énonce Les choses, trouvait ici un prolongement photographique. Et pourtant, et justement, quelle banalité ! Un couple dans les broussailles, une jeune femme sur un banc, une fille en jogging devant le filet d'une cage de foot, un ado vêtu d'un treillis au milieu d'un champ de maïs...
On suppose être quelque part aux États-Unis mais rien n'est jamais spectaculaire, aucun mouvement ni aucune situation ne devrait, a priori, être digne d'attirer nos pupilles fatiguées d'Instagram. Mais par on ne sait quel effet de lumière et de composition, en faisant juste plutôt que trop, une sorte de tension apparaît qui nous livre la conviction du vrai alors même qu'on se sait regarder un artifice.
Et puis, il y a les regards ; comme remplis d'une fatigue mélancolique. Presque tous ces visages ont quelque chose de cette gravité paradoxale, de cette usure de l'adolescence pleine de certitudes et de gaucherie. Pleine de cette impossible innocence du corps qui bat.
Texte de Gaël Charbau
Dotation du 2ème prix:
Le deuxième prix est récompensé par un travail de retouche chez Janvier en rendez-vous sur une série d’images de son choix (valeur : 1500,00 € HT).
LE TROISIEME PRIX: WILLIAM WATERWORTH
« Je suis né dans le nord de l'Angleterre avant de m'installer à Shropshire. J'ai utilisé mon premier appareil photo à l'âge de 16 ans, alors très influencé par le livre « Pictures » de Tim Walker. Puis j'ai déménagé à Paris pour y étudier pendant une année. À Paris, mon style a évolué et mes influences ont radicalement changé. C'est le moment où je commence à découvrir le travail de Jean-Loup Sieff et Peter Lindbergh. Je me tourne alors vers un style où le noir et blanc prédomine. J'ai toujours cherché à ce que mes images soient plus que de la mode, qu'elles fassent un lien entre le documentaire et la mode, que chacune de mes séries dépasse l'effet du cliché commercial que l'on voit dans tant de magazines. De retour en Angleterre, j'ai commencé la conception d'une exposition à Londres pour décembre. Intitulée « The Rolling English Road », elle reprend un voyage que j'ai fait pour découvrir un pays que je connais à peine mais que je m'approprie. Il s'agit de ma plus belle série à ce jour, dans laquelle je recherche un espace subtil entre imagination et réalité. »
Dotation du 3ème prix:
Le troisième prix remporte un bon d’achat d’une valeur de 1000,00 € HT à valoir sur les prestations du laboratoire Picto.
Une oeuvre des trois lauréats entre dans la collection de Picto Foundation. Les tirages de collection sont réalisés par les laboratoires Picto.
Une oeuvre des trois lauréats entre dans la collection publique du Palais Galliera, Musée de la mode de la ville de Paris. Les tirages de collection sont réalisés par les laboratoires Picto.
LES FINALISTES DU PRIX PICTO DE LA MODE 2017
Alexandra Sophie, Amandine Kuhlmann, Aude Lerin, Benjamin Frédéric, Célia Marjolet, Christian Mamoun, Ella Bats, Fiona Torre, Gabrielle Riouah, Jeremy Benkemoun, Julie Michelet, Maksim Finogeev, Margaux Nieto, Maria Baoli, Maud Chalard, Rachelle Simoneau, Sarah Piiparinen Sanou, Stefan Dotter, Théo Gosselin, Ussin Yala, Yurina Niihara.